L’assurance auto en cas d’autopartage
Dans le monde de plus en plus connecté d’aujourd’hui, l’autopartage est une solution flexible et économique qui offre aux automobilistes la liberté de partager leurs véhicules. Cependant, un des principaux défis que cette nouvelle forme de transport pose est celui des assurances auto. Quels sont les risques couverts par une assurance auto traditionnelle lorsqu’un véhicule est partagé ? Dans ce post de blog, nous examinerons en détail les aspects liés à l’assurance automobile et à l’autopartage afin que vous puissiez prendre la meilleure décision pour votre situation. Nous explorerons aussi comment souscrire une assurance adaptée à votre mode de conduite spécifique et quelles sont les exigences juridiques applicables aux différents types d’autopartage.
Définition de l’autopartage
L’auto partage permet aux particuliers d’utiliser un véhicule pour une période limitée et à des fins occasionnelles. Il existe trois versions de cette pratique : la location par une entreprise, la location entre particuliers via un intermédiaire et, enfin, sans intermédiaire. Dans tous les cas, des particuliers peuvent louer leurs véhicules à d’autres personnes qui ont besoin d’un moyen de transport ponctuel.
Utiliser un intermédiaire pour pratiquer l’autopartage
L’autopartage peut être mis en œuvre par une entreprise ou entre de particuliers à travers un service intermédiaire (telle qu’une plateforme spécialisée, un site web…). Dans tous les cas, une assurance est toujours présente dans le contrat faisant référence aux parties impliquées (le locataire et le propriétaire).
Quels sont les engagements pris par l’assurance automobile ?
Lorsque l’on fait appel à un service d’autopartage, le contrat d’assurance auto est déjà inclus et payé via l’abonnement. Il convient toutefois de vérifier les garanties proposées car elles varient selon les sociétés qui pratiquent ce type de partage. Les couvertures classiques incluent la responsabilité civile, la garantie individuelle du conducteur ainsi que celle pour les vols, incendies et vandalisme. Certaines compagnies assurantielles prennent en charge les dégâts causés au véhicule alors que d’autres non. Afin de s’assurer qu’il n’y ait pas de mauvaises surprises en cas d’incidents, il est donc important de bien étudier le contrat avant toute utilisation : revoyez attentivement toutes ses clauses (garanties offertes, conditions applicables et plafonds) sur le site Internet du loueur et constatez par écrit l’état initial du véhicule (rayures ou impacts). Nous conseillons également aux usagers d’être vigilants quant aux franchises demandés en cas de sinistre (qui seront à votre charge).
Préserver les bonus et points de permis
En louant un véhicule, le propriétaire est entièrement protégé, même en cas de violation des restrictions ou d’accident. Le contrat de location fournit une preuve du conducteur responsable et permet ainsi au locataire de ne pas accumuler des points sur son permis ni payer une amende. De plus, les accidents causés par le locataire n’ont aucune conséquence sur l’assurance auto du propriétaire (son bonus-malus).
Explorons le concept de l’autopartage sans tiers intermédiaire
Si vous souhaitez partager votre voiture avec un ami ou un collègue, il est judicieux d’être prudent avant de se lancer. Prenez le temps de réfléchir aux précautions à prendre afin d’assurer une expérience agréable et sûre pour chacun des utilisateurs.
Comprendre les détails du contrat d’assurance automobile
Avant de se lancer dans l’autopartage entre particuliers, il est essentiel de consulter son assureur auto afin de vérifier les garanties prévues par le contrat. En effet, ce type d’utilisation n’est pas généralement couvert pour les assurés particuliers. De plus, le contrat du propriétaire du véhicule s’appliquera en cas d’accident et sans avoir informer son assureur à cet égard, celui-ci peut refuser toute indemnisation ou prise en charge des dégâts. Si un même groupe de locataires utilisent régulièrement la voiture alors il est possible que ces personnes soient inscrites comme conducteurs secondaires ; sinon une assurance complémentaire intitulée « Prêt de volant » doit être souscrite pour couvrir les éventuels risques liés à des utilisateurs occasionnels.
Conséquences des accidents sur les bonus.
En cas de sinistre, quel que soit le conducteur responsable, c’est toujours l’indice bonus-malus du titulaire principal (du véhicule) qui est affecté.
Comment adapter mon contrat ?
La loi Hamon vous permet de résilier votre contrat d’assurance auto à tout moment si celui-ci ne peut être adapté à l’autopartage. Votre nouvel assureur prend alors en charge la procédure de résiliation. Recherchez-vous une assurance auto pour pratiquer l’autopartage ?
En résumé
L’assurance auto en cas d’autopartage est un sujet complexe qui peut soulever beaucoup de questions. Les compagnies d’assurance proposent des solutions pour couvrir les risques liés à l’autopartage, mais il est important que les conducteurs se renseignent et prennent le temps de comprendre leur police afin de s’assurer qu’ils sont bien couverts avant de mettre leur véhicule à disposition. Enfin, chaque conducteur doit également respecter la législation en vigueur sur ce type d’activité ainsi que les conditions générales des compagnies d’assurances afin de protéger sa responsabilité et celle des autres participants.
Vidéo sur le sujet
https://www.youtube.com/watch?v=WZipC2ofBMw